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L'Aspartame est toxique : Fabrication, étude italienne indépendante, cancer avéré

 

L'aspartame est un édulcorant artificiel découvert en 1965.
C'est un dipeptide à base de méthanol, d'acide aminée phénylalanine, d'un catalyseur : acide chlorhydrique, le tout étant chauffé, et le résidu est mélangé à un autre acide aminé qui lui donne son nom : l'acide aspartique.
Monsanto (grand fabriquant de farines animales et d'agent orange) a acheté les droits de cette substance en 1985.

L'aspartame a un pouvoir sucrant environ 200 fois supérieur à celui du saccharose et est utilisé pour édulcorer les boissons et aliments à faible apport calorique ainsi que les médicaments.
Cet additif alimentaire est utilisé dans un grand nombre de produits et autorisé dans de nombreux pays, il est référencé dans l'Union européenne par le code E951.

Mars 2006 : la Fondation Ramazzini sur le Cancer, un institut indépendant de Bologne, publie les résultats d’une étude monumentale sur les rats. Verdict : l’aspartame serait cancérogène. Les réactions de part et d’autre fusent. ConsoSanté détaille les enseignements de cette étude et les critiques qu’elles ont suscitées de la part des autorités sanitaires.

Quand le Dr Morando Soffritti (Bologne, Italie), un chercheur spécialiste du cancer a publié les résultats d’une étude conduite par son équipe pendant sept ans sur les effets de l’aspartame, il a ravivé un débat vieux de 30 ans sur l’une des substances alimentaires les plus controversées, un débat qui laisse des traces.
L’aspartame est autorisé depuis 1980 en France.
Comme en Belgique, au Canada et en Suisse, la dose journalière acceptable y a été fixée à 40 mg/kg de poids corporel.
L'étude du Dr Soffritti émane de la Fondation Ramazzini, une organisation à but non lucratif...

Mais l'Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA), au service des labos, conteste cette étude et considère qu'il n'est plus besoin de faire d'étude sur l'aspartame.

L'aspartame, comme de nombreux additifs a souvent été dénoncé comme dangereux pour la santé mais, jusque là, aucune étude scientifique n'est venue confirmer les risques avancés. L'aspartame a déjà fait l'objet d'études scientifiques et aucune n'a apporté la preuve de sa dangerosité aux doses consommées. Aujourd'hui l'étude réalisée par la Fondation européenne d'oncologie et de sciences environnementales �B. Ramazzini�, établie à Bologne (Italie) tendrait à prouver qu'il y a un risque. Les travaux portant sur 1800 rats montreraient que l'aspartame est un agent cancérigène pouvant provoquer une sensible augmentation de lymphomes et de leucémies.

Comme de nombreux nutriments aussi connus que le sel, à partir d'une certaine dose, l'aspartame peut être nuisible à notre santé. Pour les additifs l'union européenne fixe une dose journalière acceptable. Pour déterminer cette dose des études scientifiques sont faites pour trouver le seuil au-delà duquel un produit est dangereux. Une fois que ce seuil est trouvé il est divisé par cent pour déterminer la dose journalière acceptable. A partir de cette dose des normes sont mises en place afin d'autoriser les produits qui peuvent contenir cet additif et les quantités maximales admises. Le but de la législation est de faire en sorte qu'un consommateur ne dépasse pas la dose journalière acceptable en consommant différents produits contenant un même additif. Cette législation repose sur des habitudes alimentaires. Il se peut donc que certaines personnes dépassent la dose journalière acceptable mais cette dose étant inférieure de cent fois à la dose toxique, il n'y a pas de risque pour la santé des consommateurs.

Cette nouvelle étude peut inquiéter quelques consommateurs et leur faire penser que la nourriture moderne est dangereuse pour la santé. En fait il n'en est rien, bien au contraire. Des études scientifiques ont permis d'enlever de notre alimentation un certain nombre de poisons qui peuvent s'y trouver naturellement. En affirmant cela je pense notamment aux mycotoxines mais il en existe d'autres que les progrès de l'hygiène ont permis d'écarter. Si notre espérance de vie augmente ce n'est pas seulement due à de meilleurs soins mais aussi à une meilleure nourriture.

Le tout est de savoir si la nouvelle étude remet en cause les doses qui sont autorisées. En ce qui concerne l'aspartame la dose journalière acceptable est de 40 mg par jour et par kilogramme. D'après des études alimentaires la dose moyenne journalière d'aspartame effectivement consommée par la population se situerait entre 2 et 3 mg/kg.

En ce qui concerne les rats mâles la hausse n'est constatée qu'à partir d'une dose journalière correspondant à 5 000 mg/kg chez les consommateurs masculins. Si l'on divise cette dose par 100 on obtient une dose journalière acceptable de 50 mg/kg. C'est égal à la dose journalière acceptable aux USA et supérieur à celle en vigueur dans l'union européenne. Il n'y a donc pas de problème à ce niveau là.

Par contre chez les rates il semblerait que l'augmentation de la fréquence des lymphomes et leucémies apparaissent dès 4 mg/kg mais cela de manière non statistiquement significative. D'après les informations à notre disposition le seuil auquel l'augmentation de la fréquence des lymphomes et leucémies est statistiquement significative n'est pas indiqué. Y a t'il là un effet d'annonce ? En tout cas les chercheurs qui ont réalisé cette étude affirment qu'il faut revoir rapidement la réglementation. Pour eux les consommateurs susceptibles de dépasser les limites dangereuses qu'ils ont trouvées seraient les femmes enceintes et les enfants car, disent-ils, ces consommateurs peuvent absorber plus d'aspartame, par rapport à leur poids, que les autres catégories de consommateurs.

Les chercheurs ayant réalisé cette étude ne disent pas que ceux qui consomment le plus d'aspartame courent un risque plus élevé de lymphomes et de leucémies mais que la dose à risque se situe à un niveau proche de la consommation maximale. Par contre la référence légale, la dose journalière acceptable qui est de 40 mg par kg, est à revoir rapidement tandis que la consommation moyenne qui est de 2 à 4 mg ne représente pas de risque.

Si cette étude scientifique est validée elle conduira certainement à revoir la réglementation.

En matière de préparation de la réglementation européenne c'est l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) qui est compétente. Cette administration a été contactée par les chercheurs. Celle-ci a estimé qu'il n'y avait pas lieu de recommander un changement d'habitude des consommateurs en ce qui concerne la consommation de l'aspartame.