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Etude de Eric Séralini, Corinne Lepage et Christian Vélot

sur les ogm

Ci dessous, émission complète avec la soupe télévisuelle habituelle

Des chercheurs français ont étudié secrètement, pendant deux ans, 200 rats nourris au maïs transgénique. Tumeurs, pathologies lourdes... une hécatombe.
Et une bombe pour l'industrie OGM.
C'est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine "Food and Chemical Toxicology" -- une référence en matière de toxicologie alimentaire -- en publiant les résultats de l'expérimentation menée par l'équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen.
Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle.
Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l'innocuité du maïs génétiquement modifié.

Même à faible dose, l'OGM étudié se révèle lourdement toxique et souvent mortel pour des rats.
A tel point que, s'il s'agissait d'un médicament, il devrait être suspendu séance tenante dans l'attente de nouvelles investigations.
Car c'est ce même OGM que l'on retrouve dans nos assiettes, à travers la viande, les oeufs ou le lait.

Jusqu'en 2011, les chercheurs ont travaillé dans des conditions de quasi-clandestinité.
Ils ont crypté leurs courriels comme au Pentagone, se sont interdit toute discussion téléphonique et ont même lancé une étude leurre tant ils craignaient un coup de Jarnac des multinationales de la semence.

Le récit de l'opération -- nom de code In Vivo -- évoque la très difficile récupération de semences de maïs OGM NK 603, propriété brevetée de Monsanto, par le truchement d'un lycée agricole canadien.
Puis la récolte et le rapatriement des "gros sacs de jute&quot; sur le port du Havre fin 2007, avant la fabrication de croquettes dans le secret le plus total et la sélection de deux cents rats de laboratoires dits &quot;Sprague Dawley".
Bilan ? Glaçant :
"Après moins d'un an de menus différenciés au maïs OGM, confie le professeur Séralini, c'était une hécatombe parmi nos rats, dont je n'avais pas imaginé l'ampleur".

Tous les groupes de rats, qu'ils soient nourris avec le maïs OGM traité ou non au Roundup, l'herbicide de Monsanto, ou encore alimentés avec une eau contenant de faibles doses d'herbicide présent dans les champs OGM, sont frappés par une multitude de pathologies lourdes au 13e mois de l'expérience.
Chez les femelles, cela se manifeste par des explosions en chaine de tumeurs mammaires qui atteignent parfois jusqu'à 25% de leur poids.
Chez les mâles, ce sont les organes dépurateurs, le foie et les reins, qui sont atteints d'anomalies marquées ou sévères.
Avec une fréquence deux à cinq fois plus importante que pour les rongeurs nourris au maïs sans OGM.

Comparaison implacable : les rats OGM déclenchent donc de deux à trois fois plus de tumeurs que les rats non OGM quel que soit leur sexe.
Au début du 24° mois, c'est-à-dire à la fin de leur vie, de 50% à 80% des femelles OGM sont touchées contre seulement 30% chez les non-OGM.