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Armes, trafic et raison d'Etat

Des milices qui sèment la mort au Congo au travail minutieux de citoyens unis dans la campagne Control Arms, des journalistes enquêtent au coeur des réseaux opaques de trafics d'armes.
Un film haletant qui révèle cette face obscure de la mondialisation.

Avec plus de 700 millions d'armes légères en circulation et une production exponentielle, le commerce des armes, aussi florissant qu'opaque, franchit les frontières au mépris du droit international.
Les populations civiles, soumises à la violence de dictatures ou de milices incontrôlées, en sont les premières victimes : massacres, viols, exodes, et crises sanitaires.
Aujourd'hui, si les Etats-Unis restent les premiers exportateurs d'armes (55%) devant la Grande-Bretagne, la Russie, la France, Israël et l'Allemagne, de nouveaux acteurs irresponsables, et notamment la Chine, s'imposent sur le marché.
Face à cette industrie mondiale qui s'expose officiellement à Paris dans les vitrines du salon Milipol, des réseaux citoyens, réunis par des ONG dans la campagne Control Arms, s'organisent.

Leur objectif ?
Faire ratifier aux Nations unies un traité international qui interdise l'exportation d?armes vers des régimes coupables de violation massive des Droits de l'homme.
Alors que 153 pays (sur 192) y sont favorables, les Américains s'y opposent encore, comme l?explique ici sans état d'âme John Bolton, ancien ambassadeur à l'ONU et proche de Bush.

Pour pénétrer dans cette zone grise du commerce des armes et comprendre ces rouages, Paul Moreira et David André, journalistes d'investigation, ont suivi ces militants et en particulier les enquêteurs d'Amnesty International dont les méthodes scientifiques permettent de révéler ces trafics et de dénoncer les gouvernements passant outre les embargos.

Banque de données, correspondants locaux : ces activistes pistent sans relâche les réseaux et les intermédiaires invisibles qui les dirigent, comme Leonid Minin, brièvement interviewé par téléphone, ou encore le parrain Victor Bout, arrêté en mars dernier en Thaïlande.
Ayant inspiré le film Lord of war, tous deux incarnent cette nouvelle génération de parrains qui a émergé après l'effondrement du bloc soviétique.
Les journalistes se sont aussi rendus à l'Est du Congo, là où les combats, nourris par la dissémination des armes, ont causé la mort de cinq millions de civils en dix ans, dans l?indifférence générale.
Au Nord-Kivu, ils ont rencontré ces groupes armés qui terrorisent les populations et prolifèrent, avec la complicité d'États voisins et grâce aux minerais précieux, utiles à la révolution numérique en Occident.
Du terrain aux coulisses, le film démêle peu à peu les fils de ce commerce de la mort pour en dresser un panorama édifiant.
Une impunité face à laquelle les militants de Control Arms font d'autant plus figure de nouveaux héros.