Kapo dans les camps
Détenu de droit commun qui était chargé de commander énergiquement les déportés, résistants ou raciaux, pour les services du camp ou pour les travaux
extérieurs.
Les maquereaux et les racketteurs de Varsovie et de Lodz étaient devenus policiers juifs dans les ghettos et kapos dans les camps (Le Nouvel Observateur, 26 oct.
1966, p. 39, col. 2).
Innocents kapos de camps de concentration (Les Lettres fr., 23 févr. 1967, p. 16, col. 2) :
En 1944, à Auschwitz, les kapos apprennent que Bibi est un ancien boxeur. Ils lui proposent un combat loyal!
Bibi, trente-huit kilos contre un des kapos, quatre-vingts kilos.
« Ah, si seulement, dit l'un des déportés, je pouvais mettre toute ma haine dans un seul coup de poing et le filer à la gueule du kapo [it. ds le texte]... je crois
que je me laisserais mourir après... »
Bibi accepte.
Le mot kapo désigne les personnes qui étaient chargées d'encadrer les prisonniers dans les camps de concentration nazis.
Les kapos étaient souvent recrutés parmi les prisonniers de droit commun les plus violents ou parmi ceux dont la ruse ou la servilité avait permis de figurer parmi
les anciens, en échappant provisoirement aux « charrettes » menant à l'extermination.