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Napola, les écoles d'élite du IIIè reich

Dès 1934, dans l'Allemagne hitlérienne, les « Napola », écoles d'élite paramilitaires, commencent à recruter.
La discipline, impitoyable, vise à briser l'individu pour faire émerger «l'homme nouveau» capable de soumettre le monde.
Des témoignages d'anciennes recrues éclairent de façon violente les méthodes du régime nazi.

Allemagne 1942.
Le régime de Hitler est à l'apogée de sa puissance politique et militaire.
Le jeune boxeur talentueux, Friedrich Weimer, 17 ans, se voit offrir une place dans l'école d'élite du Troisième Reich, Napola, formant les dirigeants du National-Socialisme.
Ambivalence des sentiments, dans un huis-clos, de jeunes nazis embarqués par choix dans les rouages barbares du national-socialisme.
60 ans après la fin de la seconde guerre mondiale, le jeune réalisateur allemand, Dennis Gansel tente de comprendre le passage d'enfant à bourreau.
Et essaie parallèlement de démonter les mécanismes du système de séduction mis en place par les Nazis sur ces enfants.

Christian Schneider, historien :
"Disons qu'il y a deux institutions qui sont plus ou moins les piliers du régime nazi : les camps de concentration d'une part, les Napola d'autre part.
Les camps, c'est l'élimination, l'extermination de tout ce qui ne correspond pas à leur vision du monde, à leur conception des races.
Et les NAPOLA c'est le contraire.
Il s'agit de fabriquer des gens qui aient exactement le comportement qu'ils attendent."

Napola montre les rituels et le processus, qui mènent à l'asservissement et à l'exclusion.
Il montre aussi la peur de tous ces jeunes enrôles, leur solitude, leur désespoir, et le sadisme des professeurs...

L'objectif du réalisateur, c'est d'abord de faire passer toutes ces émotions.
Le spectateur doit sentir, dans sa chair, la réalité de l'époque.

Les pompes, les humiliations quotidiennes et le reste... un quotidien que lui avait raconté son propre grand-père.

Dennis Gansel:
"On n'a absolument pas compris la dimension émotionnelle des choses, ce que ces gens ressentaient vraiment, pourquoi ils ont participé à tout ça.
C'est ça, la question fondamentale.
Comment a-t-on pu en arriver là?
Comme toujours, la réponse se trouve dans la dimension émotionnelle des choses."

Critique du net :
"En jouant trop sur ces seules émotions, Denis Ganzel passe à côté d'une autre histoire, celle du IIIème Reich.
Le réalisateur laisse trop de côté ce qui est propre au napola, cette déshumanisation systématique, le film ne fait que l'effleurer."