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Les carnets secrets de Nuremberg

Du procès de Nuremberg, on connaît la salle d'audience et le verdict, bien moins l'intérieur et le quotidien de la prisons de Goering, Streicher et les autres, dans laquelle ils sont restés enfermés un an.

On ne sait pas non plus que dans l'intimité claustrophobique des cellules, un psychiatre américain, Léon Goldensohn, rendait visite aux criminels de guerre nazis.

Jour après jour, il tentait d'analyser leurs motivations, consignant dans des carnets la teneur de ces entretiens. Comment ces hommes se comportent-ils face au psychiatre ?
Sont-ils des hommes ordinaires ou de dangereux psychopathes ?
Eprouvent-ils de la culpabilité ?

Telles sont les questions fondamentales et toujours actuelles que ce film aborde frontalement.
Il livre en même temps des connaissances indispensables à la compréhension du régime nazi et du procès de Nuremberg.


Vingt et un criminels nazis comparaissent à Nuremberg.
Le psychiatre américain Léon Goldensohn, s’est réguliérement entretenu avec les accusés, dans l’intimité de leurs cellules et coucha sur de petits carnets, les propos tenus par les criminels.
Le film se concentre sur quatre d’entre eux dont les paroles font frémir :

-Hans Franck : « Je n’ai jamais interné un seul juif dans un camp de concentration »

-Le maréchal Göring : « Je respecte les femmes et je ne crois pas très chic de tuer des enfants »

-Rudolf Höss : « personnellement, je n’ai tué personne. J’étais juste le directeur du programme d’extermination à Auschwitz »

-Julius Streicher : « J’ai la conscience aussi tranquille qu’un bébé ».