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1967 France Israel : le divorce

L'occupation des territoires a brouillé l'image de l'Etat d'Israël.

En 1959, Israël envoie un de ses meilleurs pilotes essayer le Mirage IIIA.
Son compte-rendu est enthousiaste, et le Mirage III reçoit alors le surnom qu'il gardera pendant sa carrière israélienne : Shachak (coup de foudre).
Ezer Weizman, alors commandant en chef de la Force aérienne et spatiale israélienne, cherchait un chasseur bombardier et non un intercepteur.
En conséquence, les Mirages III israéliens ne furent pas équipés du moteur fusée SEPR 841, l'espace gagné étant utilisé pour emporter les canons de 30 mm et du carburant supplémentaire.
Une commande pour 72 Mirage IIICJ et 5 Mirage IIIB ainsi que 2 mirages IIIR est signée en 1960.
Les avions sont livrés entre avril 1962 et 1968 et permettent d'équiper 5 escadrons.
Malgré les très bons résultats obtenus par les pilotes israéliens pendant la Guerre des six jours, un certain nombre de défauts sont constatés, concernant la fiabilité du réacteur et du radar, ainsi que le tir au canon.
Des modifications locales sont alors apportées pour corriger une partie de ces problèmes.
En particulier, les Mirage IIICJ recevront au début des années 1970 le réacteur Atar 9C-3 en remplacement de l'Atar 9B.
Quelques Mirage IIICJ furent modifiés temporairement pour effectuer des missions de reconnaissance, recevant alors un nez totalement modifié pour embarquer les équipements nécessaires.
Les Mirage III israéliens sont retirés du service au début des années 1980.
En 20 ans de carrière, les pertes au combat et suite à accident sont estimées à environ 50 exemplaires.
L'Argentine rachète d'occasion 19 monoplaces et 3 biplaces en 1982.

Suite à l'embargo français, Israël ne recevra jamais les Mirage 5 qu'il avait commandés en 1966.
En conséquence, ce pays construira lui-même (sans licence) le Nesher (copie pure et simple du Mirage 5) puis le Kfir (version améliorée avec un réacteur General Electric J79 américain).