Distilbène :
cette hormone censée prévenir les fausses couches
Le Distilbène (diéthylstilbestrol).
Cette hormone de synthèse, censée prévenir les fausses couches, avait été prescrite en France aux femmes enceintes durant près de vingt-cinq ans jusqu'en 1977 alors
qu'elle avait été interdite dès 1971 aux Etats-Unis à la suite de plusieurs études scientifiques américaines montrant que ce médicament pouvait provoquer des cancers et des malformations
génitales (malformation de l'utérus, stérilité, ...) chez les enfants dont les mères avaient été traitées avec ce produit.
160.000 enfants ont été victimes de cette erreur médicale.
Le DES ou distilbène (diethylstilboestrol) a été prescrit à des millions de femmes enceintes dans le monde depuis la fin des années quarante jusqu'aux années
soixante-dix.
Cette hormone de synthèse était sensée protéger des fausses couches.
Or, on s'est rendu compte après plus de 20 ans, que non seulement elle ne protégeait pas contre ce risque, mais qu'elle engendrait de surcroît, des malformations des
organes génitaux des foetus et pouvait être à l'origine de cancers chez ces enfants une fois adulte.
Le distilbène a été interdit aux Etats-Unis en 1971, alors qu'il a continué d'être prescrit en France jusqu'en 1977.
On estime que 160.000 enfants au moins, ont été victimes du distilbène dans notre pays.
Parmi eux, nombreux sont ceux, surtout chez les femmes, qui souffrent de ses effets et rencontrent de grosses difficultés pour avoir des enfants.
Les grossesses sont à haut risque : fausse couche, grossesse extra-utérine, mort « in utero », prématurité et nécessitent souvent l'alitement, voire
l'hospitalisation.
Par ailleurs, ces femmes ont également un risque plus élevé de développer un cancer du col de l'utérus après la ménopause (une sur mille) et même avant et certaines
n'auront jamais d'enfants !