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La grippe espagnole 

La grande tueuse de la Première guerre mondiale

(2 videos indépendantes)

La grippe espagnole tua plus de 400 000 personnes en France, peu avant les années 20 et notamment pendant la Grande Guerre.

La grippe espagnole, qui s’est rependue de 1918 à 1919, a fait 30 millions de morts en Europe selon l’Institut Pasteur.

On lui doit ce nom du fait que l’Espagne, non impliquée dans la Première Guerre mondiale, a pu, en 1918, publier librement les informations relatives à l’épidémie du H1N1.
Ainsi les journaux français parlaient de la « grippe espagnole » qui faisait des ravages « en Espagne » sans mentionner les cas français, tenus secrets pour ne pas faire savoir à l’ennemi que l’armée était affaiblie.

En France, ce fut l’équivalent de 100 à 300 morts par jour, dans des conditions très difficiles : des soins de fortune, plus assez de cercueils ni de corbillards.
Parmi les artistes morts de la grippe espagnole, on compte Guillaume Apollinaire, mort 2 jours avant l’armistice à l’âge de 38 ans. De même, le peintre expressionniste Egon Schiele décédera le 31 octobre 1918.
L’auteur Edmond Rostand, immortel de l’Académie française, mourra le 2 décembre 1918, après une répétition de la reprise de L’Aiglon (pièce dramatique de Rostand écrite en 1900).

Cette grippe n’avait rien de commun avec les grippes ordinaires.
Son caractère fulgurant provoquait une mortalité 25 fois plus importante que la mortalité « habituelle » des épidémies.
Il faut attendre 1933 pour découvrir le virus (H1N1) chez l’homme.
Les grippes virulentes existaient bien avant la grippe espagnole. On les appelait alors « Orion » ou encore « Folette » (pour Louis XV).

"J’ai été témoin de l’épidémie de 1918 (Eleanor Mc Bean)"

« Tous les médecins et les gens qui ont vécu à l’époque de l’épidémie de grippe espagnole de 1918 disent que ce fut la maladie la plus terrible que le monde ait jamais connu.
Des hommes vigoureux et robustes pouvaient ainsi mourir du jour au lendemain.
La maladie présentait l’aspect de la peste noir comme aussi de la fièvre typhoïde, de la diphtérie, de la pneumonie, de la variole, des maladies paralytique, comme d’autres maladies contre lesquelles les populations avaient été vaccinées juste après la première guerre mondiale.
On avait administré quantités de vaccins et de sérums toxiques à pratiquement toute la population.
La situation devint réellement tragique quand éclatèrent tout d’un coup ces maladies engendrées par la médecine.
La pandémie s’éternisa deux ans, nourrie par les médicaments toxiques que les médecins prescrivaient pour supprimer les symptômes.
Pour autant que j’aie pu l’observer, la grippe atteignait essentiellement les vaccinés.
Ceux qui avaient refusé la vaccination échappaient à la maladie.
Ma famille avait refusé toutes les vaccinations.
C’est ainsi que nous sommes restés tout le temps en excellente santé.
Nous savions, de part les enseignements de Graham, Trail, Tilden et d’autres, qu’on ne peut contaminer le corps avec des poisons sans que celui-ci ne devienne malade ».